N° 101 : Κλαυδία Φημία (Claudia Phèmia)

Datation : Marc-Aurèle (après 176)
Cité : Pergame

Prêtrise : ἱέρεια θεᾶς Φαυστείνης

Présentation : 
Claudia Phèmia a été prêtresse d'une Faustine, probablement Faustine la jeune après sa mort et sa consécration en 176a. Elle a organisé des spectacles de tauromachie pendant deux jours ; dans toute la province d'Asie, Claudia Phèmia est la seule prêtresse du culte impérial qui semble responsable seule de tels spectacles. Sa fille Ti. Claudia Melitinèb a été prêtresse d'Athéna Nicéphore et Polias « à la suite de ses ancêtres » (ἐκ προγόνων) : Claudia Phèmia a donc peut-être également exercé ce sacerdoce. Son mari Ti. Claudius Milatus, vainqueur à des concours isélastiques, hymnode d'Auguste et stratège, est sans doute un descendant du prêtre de la piété des Augustes Demetrios Milatès.
Le nom de Phèmia est très rare : on trouve plus souvent Euphèmia, Phèmè ou le masculin Phèmios.
Sources : 
I.Pergamon 523 (IGR 4, 460)
l. 13-16 : Κλ(αυδίας) | Φημίας θυγατέρα, ἱε[ρεία]ς θεᾶς | Φαυτείνης καὶ ἐπιτε[λε]σάσ[ης] | ταυροκάθαψιν ἐπὶ δύο ἡμέ[ρας].

Notes : 
a Voir Price 1984 p. 253 n°22 ; Mikocki 1995 p. 243 ; I.Pergamon 298 : « [Θεᾶι Φαυστίνηι θεοῦ Ἀντωνίνο]υ Σεβαστοῦ θυγατρὶ τὸν ναὸν ὁ δῆμος κ[αθιέρωσεν τῶν εὐεργεσιῶν ἕνεκα ?] ». Le temple et le sacerdoce ont dû être fondés en même temps.
b L'usage du prénom pour une femme n'est pas fréquent ; selon M. Kajava, il indique, à l'époque impériale, un statut social assez élevé et est plus usité dans l'Orient grec qu'en Occident (Kajava 1994 p. 220).

Mis à jour le 20/04/2010