N° 8 : Γ. Στερτίνιος Ξενοφῶν (C. Stertinius Xénophon)
Datation : Claude - Néron
Cité : Cos
Prêtrise : ἀρχιερεὺς τῶν θεῶν
Prêtrise : ἱερευς Ἀσκλαπιοῦ Καίσαρος Σεβαστοῦ καὶ Ὑγίας καὶ Ἡπιόνης
Prêtrise : ἱερεὺς διὰ βίου Τιβερίου Κλαυδίου Καίσαρος Σεβαστοῦ Γερμανικοῦ Aὐτοκράτορος - ἱερεὺς διὰ βίου τοῦ Σεβαστοῦ
Prêtrise : ἱερεὺς διὰ βίου τῶν Σεβαστῶν - ἱερεὺς διὰ βίου τῶν Σεβαστῶν θεῶν
Prêtrise : ἱερεὺς Σεβαστῆς Ῥέας
Présentation :
C. Stertinius Xénophon, chevalier romain et médecin des empereurs, notamment de Claudea, a joué un rôle majeur à Cos sous les règnes de Claude et de Néron. Il est connu par un très grand nombre d'inscriptions, notamment une longue série de dédicaces aux dieux ancestraux pour sa santé qui témoignent de sa position exceptionnelle, à la limite de l'héroïsation. Membre d'une famille d'Asclépiades, il a participé à une ambassade à Rome en 23 et, à cette occasion, a reçu la citoyenneté romaine et adopté le gentilice du consul C. Stertinius Maximus.
Nous ne reviendrons pas ici sur sa carrière auprès de Claude, dont il a été le médecin et qu'il a accompagné en Bretagne. Chevalier romain, il a été préfet des ouvriers, a responsa graeca et est resté à Rome jusqu'à la mort de Claude – dans laquelle il a peut-être joué un rôle, étant très proche d'Agrippine. Durant ce séjour romain, il a obtenu des privilèges considérables pour Cos, notamment l'immunitas en 53b. Il rentre définitivement à Cos après la mort de l'empereur.
C. Stertinius Xénophon a occupé plusieurs sacerdoces du culte impérial dont l'ordre pose des problèmes. Le seul critère clair est la présence ou l'absence des titres en l'honneur des empereurs : philocésar, philosébaste, mais surtout philoclaudios et philoneron. En effet, C. Stertinius Xénophon est l'un des derniers personnages portant non seulement les titres génériques de philocésar et philosébaste, mais aussi des titres formés sur le nom d'un empereur en particulier, philoclaudios et philoneron. Il est aussi l'un des derniers à être philoromaios. Nous avons donc tenté de dresser une chronologie des inscriptions mentionnant C. Stertinius Xénophon en fonction de la présence d'un ou de plusieurs de ces titres :
1. dans un cas, Stertinius n'est que philocésar et prêtre à vie des Augustes ainsi que de la triade Asclépios, Hygie et Épione. Ce texte (1) doit être antérieur à son départ à Rome.
2. dans un groupe de trois textes, C. Stertinius Xénophon est philoclaudios ainsi que philocésar, philosébaste, fils du peuple, philopatris, pieux et évergète (2 à 5). Ce groupe comprend notamment une longue série de dédicaces pour sa santé et son salut. Xénophon est alors probablement à Rome, auprès de Claude (2). En ce qui concerne le culte impérial, il est dit prêtre à vie des Augustes et de Claude (2), ou simplement prêtre à vie de Claude (3). Dans l'inscription n°6, les titres de Xénophon sont perdus. Il a déjà été a responsa graeca et est prêtre à vie des dieux Augustes, d'Asclépios, d'Hygie et d'Épione. Ce texte date probablement de la période où Xénophon est à Rome.
3. dans une seule inscription, C. Stertinius Xénophon est à la fois philoclaudios et philoneron (7). Aucune prêtrise du culte impérial n'est mentionnée ; il s'agit d'une dédicace pour sa santé et son salut. Cette inscription a peut-être été gravée entre la mort de Claude et le retour de Xénophon à Cos : les dédicaces pour la santé et le salut pourraient être liées aux dangers du voyage. C'est aussi à ce moment qu'apparaît le titre de philoromaios.
4. dans deux textes, Stertinius n'est plus philoclaudios mais seulement philonéron (8 et 9). Ces inscriptions datent donc du règne de Néron et Stertinius était très probablement rentré à Cos. Il est encore en vie, puisque les textes émanent de lui. Il porte alors deux titulatures différentes : dans un cas, il est prêtre à vie d'Asclépios César, d'Hygie et d'Épione – Claude est donc assimilé à Asclépios ; dans la deuxième inscription, il est grand-prêtre des dieux et prêtre à vie des Augustes, d'Asclépios, d'Hygie et d'Épione. L'inscription n°10, où Claude est assimilé à Asclépios, daterait de la même période.
Pour résumer, C. Stertinius Xénophon a sans doute été désigné comme prêtre des Augustes (ἱερεὺς τῶν Σεβαστῶν) avant son départ à Rome comme médecin des empereurs, dans les années 20 ; prêtre d'Asclépios, d'Hygie et d'Épione, il porte alors seulement le titre de philocésar (1). Après son départ à Rome, il devient prêtre des empereurs à vie in abstentia (2 à 6) et, à la prêtrise générique des empereurs, s'ajoute alors une prêtrise spécifiquement vouée à Claude : (πα)[ρα] τοῦ Σεβαστοῦ ἱερέα διὰ βίου τῶν Σεβαστῶ[ν] καὶ Τιβερίου Κλαυδίου Καίσαρος Σεβαστοῦ Γ[ερ]μανικοῦ Aὐτοκράροτος. C'est à ce moment là que Stertinius reçoit les titres de philoclaudios et philocésar. A son retour à Cos, au début du règne de Néron, Claude est assimilé à Asclépios et Xénophon conserve la prêtrise de l'empereur et de la triade Asclépios-Hygie-Épione (Ἀσκλαπιῶι Καίσαρι Σεβαστῶι καὶ Ὑγίαι καὶ Ἡπιόνη(ι) ὁ ἱερεὺς αὐτῶν διὰ βίου) ; il reçoit en outre les titres de philonéron et de philoromaios (8 à 10). Une grande-prêtrise est créée, peut-être vouée uniquement aux empereurs divinisésc (ἀρχιερέα τῶν θεῶν καὶ ἱερέα δι[ὰ] [βί]ου τῶν Σεβαστῶν), mais peut-être aussi à toute la religion civique : sous Claude et Néron, d'autres cités semblent avoir des grandes-prêtrises de toute la religion civique ; cette création, si elle a bien eu lieu, ne dure pas, mais témoigne peut-être d'une volonté de hiérarchisation des sacerdoces locauxd.
Les autres inscriptions ne peuvent pas être situées dans cette reconstitution, car elles ne comportent pas d'élément précis (11 à 17). Soulignons la présence parmi les sacerdoces de Xénophon d'une prêtrise de Sebastè Rhéa sous Claude. Il peut s'agir Agrippine assimilée à Rhéa ou de la Rhéa romaine dite « auguste ». L'absence de parallèles rend l'interprétation difficile.
La date de la mort de Xénophon n'est pas connue mais a eu lieu pendant le règne de Néron. Il a par ailleurs été monarque et a fait construire un bâtiment, peut-être une bibliothèque. Il porte la plupart des titres honorifiques civiques, pour son dévouement à l'empereur (philocésar, philosébaste, philoromaios, philoclaudios, philonéron) comme à la patrie (philopatris, évergète, fils du peuple, héros).
Nous ne reviendrons pas ici sur sa carrière auprès de Claude, dont il a été le médecin et qu'il a accompagné en Bretagne. Chevalier romain, il a été préfet des ouvriers, a responsa graeca et est resté à Rome jusqu'à la mort de Claude – dans laquelle il a peut-être joué un rôle, étant très proche d'Agrippine. Durant ce séjour romain, il a obtenu des privilèges considérables pour Cos, notamment l'immunitas en 53b. Il rentre définitivement à Cos après la mort de l'empereur.
C. Stertinius Xénophon a occupé plusieurs sacerdoces du culte impérial dont l'ordre pose des problèmes. Le seul critère clair est la présence ou l'absence des titres en l'honneur des empereurs : philocésar, philosébaste, mais surtout philoclaudios et philoneron. En effet, C. Stertinius Xénophon est l'un des derniers personnages portant non seulement les titres génériques de philocésar et philosébaste, mais aussi des titres formés sur le nom d'un empereur en particulier, philoclaudios et philoneron. Il est aussi l'un des derniers à être philoromaios. Nous avons donc tenté de dresser une chronologie des inscriptions mentionnant C. Stertinius Xénophon en fonction de la présence d'un ou de plusieurs de ces titres :
1. dans un cas, Stertinius n'est que philocésar et prêtre à vie des Augustes ainsi que de la triade Asclépios, Hygie et Épione. Ce texte (1) doit être antérieur à son départ à Rome.
2. dans un groupe de trois textes, C. Stertinius Xénophon est philoclaudios ainsi que philocésar, philosébaste, fils du peuple, philopatris, pieux et évergète (2 à 5). Ce groupe comprend notamment une longue série de dédicaces pour sa santé et son salut. Xénophon est alors probablement à Rome, auprès de Claude (2). En ce qui concerne le culte impérial, il est dit prêtre à vie des Augustes et de Claude (2), ou simplement prêtre à vie de Claude (3). Dans l'inscription n°6, les titres de Xénophon sont perdus. Il a déjà été a responsa graeca et est prêtre à vie des dieux Augustes, d'Asclépios, d'Hygie et d'Épione. Ce texte date probablement de la période où Xénophon est à Rome.
3. dans une seule inscription, C. Stertinius Xénophon est à la fois philoclaudios et philoneron (7). Aucune prêtrise du culte impérial n'est mentionnée ; il s'agit d'une dédicace pour sa santé et son salut. Cette inscription a peut-être été gravée entre la mort de Claude et le retour de Xénophon à Cos : les dédicaces pour la santé et le salut pourraient être liées aux dangers du voyage. C'est aussi à ce moment qu'apparaît le titre de philoromaios.
4. dans deux textes, Stertinius n'est plus philoclaudios mais seulement philonéron (8 et 9). Ces inscriptions datent donc du règne de Néron et Stertinius était très probablement rentré à Cos. Il est encore en vie, puisque les textes émanent de lui. Il porte alors deux titulatures différentes : dans un cas, il est prêtre à vie d'Asclépios César, d'Hygie et d'Épione – Claude est donc assimilé à Asclépios ; dans la deuxième inscription, il est grand-prêtre des dieux et prêtre à vie des Augustes, d'Asclépios, d'Hygie et d'Épione. L'inscription n°10, où Claude est assimilé à Asclépios, daterait de la même période.
Pour résumer, C. Stertinius Xénophon a sans doute été désigné comme prêtre des Augustes (ἱερεὺς τῶν Σεβαστῶν) avant son départ à Rome comme médecin des empereurs, dans les années 20 ; prêtre d'Asclépios, d'Hygie et d'Épione, il porte alors seulement le titre de philocésar (1). Après son départ à Rome, il devient prêtre des empereurs à vie in abstentia (2 à 6) et, à la prêtrise générique des empereurs, s'ajoute alors une prêtrise spécifiquement vouée à Claude : (πα)[ρα] τοῦ Σεβαστοῦ ἱερέα διὰ βίου τῶν Σεβαστῶ[ν] καὶ Τιβερίου Κλαυδίου Καίσαρος Σεβαστοῦ Γ[ερ]μανικοῦ Aὐτοκράροτος. C'est à ce moment là que Stertinius reçoit les titres de philoclaudios et philocésar. A son retour à Cos, au début du règne de Néron, Claude est assimilé à Asclépios et Xénophon conserve la prêtrise de l'empereur et de la triade Asclépios-Hygie-Épione (Ἀσκλαπιῶι Καίσαρι Σεβαστῶι καὶ Ὑγίαι καὶ Ἡπιόνη(ι) ὁ ἱερεὺς αὐτῶν διὰ βίου) ; il reçoit en outre les titres de philonéron et de philoromaios (8 à 10). Une grande-prêtrise est créée, peut-être vouée uniquement aux empereurs divinisésc (ἀρχιερέα τῶν θεῶν καὶ ἱερέα δι[ὰ] [βί]ου τῶν Σεβαστῶν), mais peut-être aussi à toute la religion civique : sous Claude et Néron, d'autres cités semblent avoir des grandes-prêtrises de toute la religion civique ; cette création, si elle a bien eu lieu, ne dure pas, mais témoigne peut-être d'une volonté de hiérarchisation des sacerdoces locauxd.
Les autres inscriptions ne peuvent pas être situées dans cette reconstitution, car elles ne comportent pas d'élément précis (11 à 17). Soulignons la présence parmi les sacerdoces de Xénophon d'une prêtrise de Sebastè Rhéa sous Claude. Il peut s'agir Agrippine assimilée à Rhéa ou de la Rhéa romaine dite « auguste ». L'absence de parallèles rend l'interprétation difficile.
La date de la mort de Xénophon n'est pas connue mais a eu lieu pendant le règne de Néron. Il a par ailleurs été monarque et a fait construire un bâtiment, peut-être une bibliothèque. Il porte la plupart des titres honorifiques civiques, pour son dévouement à l'empereur (philocésar, philosébaste, philoromaios, philoclaudios, philonéron) comme à la patrie (philopatris, évergète, fils du peuple, héros).
Sources :
1/ AA 1903, p. 193-194
Γαίος Στερτίνιος | Ἡρακλείτου υἱὸς | Ξενοφῶν φιλόκαι|σαρ, ἱερεὺς Ἀσκλα|πιοῦ, Ὑγείας, Ἀπι|όνας καὶ τῶν Σε|βαστῶν, τοῖ(ς) Σε|βαστοῖς καὶ τῷ | δάμωι ἐκ τῶν ἰ[δί]|ων τὰν βυ̣[βλιοθήκαν ?].
2/ Iscr. di Cos EV 219
l. 1-13 : [Γαί]ον Στερτίνιο[ν Ἡ]ρα[κ]λ[εί]του υἱὸν Κ[ορ|νηλί]ᾳ Ξενοφῶντα, φιλοκαίσαρα, φιλοκλ[αύ|δι]ο̣ν, φιλοσέβαστον, δήμου υἱὸν, φιλόπα̣|τριν, εὐσεβῆ, εὐεργέτην τῆς πατρίδος, (πα)[ρα] | τοῦ Σεβαστοῦ ἱερέα διὰ βίου τῶν Σεβαστῶ[ν] | καὶ Τιβερίου Κλαυδίου Καίσαρος Σεβαστοῦ Γ[ερ]|μανικοῦ Aὐτοκράτορος καὶ Ἀσκληπίου καὶ [Ὑ]|γείας καὶ Ἡπιόνης καὶ κατὰ γένος Ἀπολλ[ω]|νος Καρνείου καὶ Σεβαστῆς Ῥέας, ἀρχίατρ[ον], | χειλιαρχήσαντα, καὶ ἔπαρκον γενόμενο[ν] τῶν ἀρχιτεκτόνων, καὶ τειμηθέντα ἐν τ̣[ῶι] | κατὰ Bριτάννων θρίαμβωι στεφάνωι χρυσέ[ωι] | καὶ δόρατι.
3/ Iscr. di Cos EV 241
Ἁ βουλὰ καὶ ὁ δᾶμος ἀνέθη[καν] | Γαίον Στερτίνιον Ἡρακλείτου υἱὸν Κορ(νηλίᾳ) | Ξενοφῶντα, φιλοκαίσαρα, φιλοκλαύδιον, | φιλοσέβαστον, δάμου υἱὸν, φιλόπατρ[ιν, εὐ]|σεβῆ, εὐεργέταν τᾶς πατρίδος, ἥρω, ἱερέ[α διὰ] | βίου Σεβαστοῦ καὶ ἀρχίατρον, χιλι[αρχή]|σαντα λεγιῶνος ὀγδόας [---]
4/ Dédicaces pour la santé de C. Stertinius Xénophon
[Θε]οῖς Πατρῴ|[οι]ς, ὑπὲρ ὑγι|[ε]ίας Γαίου | Σ̣τερτινίου Ἡρα|κλείτου υἱοῦ | Ξενοφῶντος, | φιλοκαίσα|ρος, φιλο|κλαυδίου, φι|λοσεβάστου, | δάμου υἱοῦ, φιλοπάτρι|δος, εὐσε|βοῦς, εὐερ|γέτα τᾶς πα|τρίδος.
5/ I.Cos 46
l. 4-6 : Γα[ίος Στερτίνιος, Ἡρ]|ακλείτου υἱὸς, Ξενοφ[ῶν, φιλοκαίσαρ, φιλοσέβα|στος, φιλοκλαύδιος, φι[λοπατρις, εὐσεβής, εὐεργέ|τα τᾶς πατρίδος.
6/ NSER 475
[Γαίον Στερτίνιον Ἡρακλείτου υἱὸν Κορνηλίᾳ | Ξενοφῶντα --- | --- τιμαθέντα ἐν τῶ τῶ|ν Bρεταννῶν] θριάμβῳ στεφάνῳ χρυσέῳ [καὶ | δ]όρατι ὑπὸ τοῦ Aὐτοκράτορος Κλαυδίου Καίσα|ρος θεοῦ, ἔπαρχον γενόμενον ἐπὶ Ῥώμας τῶν | τεχνεῖταν, γενόμενον δὲ καὶ ἐπὶ τῶν ἀποκριμα|τῶν καὶ ἀρχιατρόν, ἱερῆ διὰ βίου τῶν Σεβαστ|ῶν θεῶν καὶ Ἀσκλαπιοῦ καὶ Ὑγείας καὶ Ἀπιόνας | καὶ Μέροπος καὶ [Iσιδος καὶ Σαράπιδος, ἱερῆ | [καὶ Ῥ]έας καὶ Ἀπόλλωνος Καρνείου καὶ Ἀπόλλω[νος | Πυθίου καὶ] Διός Πολιέως καὶ Ἀθάνας Πολιά|δος --- καὶ ῞Ηρας Ἑλ(ε)ίας Ἀργ(ε)ίας Bασι|[λείας καὶ ---]μηδειων καὶ Ἀπόλλωνος | [ καὶ Ἑκά]τας Ποντίας, ἱερῆ καὶ Σεβασ[τῶν | θεῶν ---] θεῶν καὶ---
7/ Tit. Calymna 111
[ὁ δᾶμο]ς̣ ὁ̣ Κ̣α̣λυμνίων κα[ὶ] | τ̣οὶ κατοικεῦντες καὶ ἐνε|κτήμενοι πάντες ἀνέ|στησαν τὸν βωμὸν, εὐχό|μενοι τῷ θεῷ Ἀπόλλωνι | ὑπὲρ τᾶς ὑγείας καὶ σωτηρί|ας τοῦ κοινᾷ τᾶς πατρίδος | καὶ καθ᾽ ἕνα ἐκάστου εὐερ|γέτα Γαίου Στερτινίου | Ἡρακλείτου υἱοῦ Ξενοφῶντος | φιλοκαίσαρος, φιλονέρω|νος, φιλοκλαυδίου, φιλοσε|βαστοῦ, φιλορωμαίου, φιλο|πάτριδος, δᾶμου υἱοῦ, εὐσε|[β]οῦς, ἥρωος, εὐεργέτα τᾶς | [πα]τρίδος.
8/ IG XII, 4.2, 644
Ἀσκλαπιῶι Καίσαρι Σεβαστῶι καὶ Ὑγίαι | καὶ Ἡπιόνη(ι) ὁ ἱερεὺς αὐτῶν διὰ βίου | [Γ]αῖος Στερτίνιος̣ Ἡ̣ρακλείτου | υ̣ἱὸς, Κορνηλίᾳ, Ξενοφῶν, φιλο|[ρ]ώμαιος, [[φιλονέρων]], φιλό|καισαρ, φιλοσέβαστος, φιλό|πατρις, δάμου υἱὸς, εὐσεβὴς, | εὐεργέτας τᾶς πατρίδος, ἥρως, | ἀνέθηκεν.
9/ I.Cos 345
[--- Γαίον Στερτίνιον] | Ἡρακλείτου υἱὸν Κορνη|[λ]ίᾳ Ξενοφῶντα, τὸν | ἀρχίατρον τῶν θεῶν Σε|βαστῶν καὶ ἐπὶ τῶν Ἑλλη|νικῶν ἀποκριμάτων, χει|λιαρχήσαντα, καὶ ἔπαρχον | γεγονότα τῶν ἀρχιτεκτό|νων, καὶ τιμαθέντα ἐν τῶι [τῶ]ν̣ | Bρεταννῶν θριάμβωι στεφάν[ωι] | χρυσέωι καὶ δόρατι, δάμου [υ]ἱὸ[ν], | [[φιλονέρων]]α, φιλοκαίσαρα, [φιλο|σ]έβαστον, φιλορώμαιον, φιλ|όπατριν, εὐεργέτην τῆς πατρί|[δ]ος, ἀρχιερέα τῶν θεῶν, καὶ ἱερέα δι[ὰ | βί]ου τῶν Σεβαστῶν καὶ Ἀσκλαπιοῦ [καὶ] Ὑγίας καὶ Ἠπιόνης.
10/ I.Cos 92 (IGR 4, 1053)
Γ[αΐ]ος Στερτίνιος Ξενοφ[ῶν, εὐ]εργέτας τᾶς πατρίδος καὶ ἱερεὺς διὰ βίου, Ἀσκλαπιῷ Καίσαρι Ἀγαθῷ Θεῷ ἀνέθηκε.
11/ Iscr. di Cos EV 95
Γα̣[ίος Στερτίνιος] | Ἡρακ[λείτου υἱὸς] | Κορνηλ[ίᾳ Ξενοφῶν] | ὁ εὐεργέτα̣[ς].
12/ Iscr. di Cos EV 221
Γαίον Στερτίνιον | Ἡρακλείτου υἱὸν Κορ|[ν]ηλίᾳ Ξενοφῶντα | γενόμενον ἰατρὸν | θεοῦ Κλαυδίου Καίσαρος.
13/ Iscr. di Cos EV 172
[Γαίον Στερτινίον Ἡ]ρακλείτ̣[ου υἱὸν | Ξενοφῶντα ---]
14/ I.Cos 93
---τὰν ἐξέδραν Γαίω(ι) Στερτινίω(ι), Ἡρακλείτου | [ὑιῷ, Κ]ορνηλία, Ξενοφῶντι, ἥρωι, τῶ(ι) τᾶς πατρίδος εὐερ|γέτα(ι) εὐχαρ[ιστίας] χάριν.
15/ Iscr. di Cos EV 245
[Γάιον Στε]ρτίνιον Ξενοφῶντα τὸ[ν] | [ἀρχίατρον] τῶν Σεβαστῶν καὶ εὐεργέ|[ταν τᾶς πα]τ̣ρίδος Γάιος Στερτί[νι|ος ---]τος ἀπελεύθερος.
16/ Iscr. di Cos EV 51bis
l. 6-7 : [ἐπὶ Ξε]ν̣οφῶν[τος μο|νάρχου].
17/ Iscr. di Cos EV 9
[ἁ γερουσία] ἐτείμη[σεν] | [---] Ξενοφῶντα [---] | [---]σάμενον[---] | [---]δηναρίων μυ[ρίων ---] | [--- εὐεργέτ]ην μὲ[ν] τοῦ Κ[ωίων δάμου ?] | [---] μυ[ρ]ιᾶν δ[ραχμᾶν ---]
Bibliographie :
PIR² S 913.
Herzog, KFF, p. 189-199 ; Pflaum, CP I n°16 ; Bowersock 1965 p. 65 ; Devijver, ME S 79 + Suppl. I p. 1727 + Suppl. II p. 2242 ; Sherwin White 1978 p. 149-152 ; Quass 1983 p. 198 ; Demougin, OE, p. 87, 131-132, 293-298, 327, 384 ; ead., CJC p. 396, n°487 ; Wolters, « C. Stertinius Xenophon von Kos und die Grabinschrift des Trimalchio », Hermes 127, 1 (1999) p. 47-60 ; Buraselis 2000 p. 66-110 (avec une bibliographie détaillée, p. 66 n. 4 et p. 67 n. 6) ; Interdonato 2004 p. 274-276.
Herzog, KFF, p. 189-199 ; Pflaum, CP I n°16 ; Bowersock 1965 p. 65 ; Devijver, ME S 79 + Suppl. I p. 1727 + Suppl. II p. 2242 ; Sherwin White 1978 p. 149-152 ; Quass 1983 p. 198 ; Demougin, OE, p. 87, 131-132, 293-298, 327, 384 ; ead., CJC p. 396, n°487 ; Wolters, « C. Stertinius Xenophon von Kos und die Grabinschrift des Trimalchio », Hermes 127, 1 (1999) p. 47-60 ; Buraselis 2000 p. 66-110 (avec une bibliographie détaillée, p. 66 n. 4 et p. 67 n. 6) ; Interdonato 2004 p. 274-276.
Notes :
a Il a été nommé médecin à la cour impériale à la fin du règne de Tibère et maintenu par Caligula puis Claude. La carrière équestre, en revanche, a eu lieu après l'arrivée au pouvoir de Claude.
b Une conduite en plomb à son nom a été retrouvée sur le Caelius (CIL XV, 7544).
c Spawforth (1997 p. 195 n. 16) comprend « grand-prêtre des empereurs décédés (Theoi) et prêtre à vie des empereurs vivants, Claude et Néron » ; mais Néron n'est pas Auguste du vivant de Claude.
b Une conduite en plomb à son nom a été retrouvée sur le Caelius (CIL XV, 7544).
c Spawforth (1997 p. 195 n. 16) comprend « grand-prêtre des empereurs décédés (Theoi) et prêtre à vie des empereurs vivants, Claude et Néron » ; mais Néron n'est pas Auguste du vivant de Claude.
Mis à jour le 28/05/2010